La Macédoine du Nord.
Nous voici au cœur des Balkans, en Macédoine du Nord. Ou ancienne république yougoslave de Macédoine. Ou préférablement, en république de Macédoine. Enfin bref, en Macédoine dans le langage courant. C’est vrai c’est un peu complexe, surtout qu’elle est souvent apparentée à la région grecque de la Macédoine. Je te renvoie à ce lien qui explique exactement les tenants et les aboutissants au sujet du conflit du nom de ce pays. L’accord de l’autorisation du nom « Macédoine » est entré en vigueur seulement en février 2019.
C’est où ?
Lac Ohrid
Le lac Ohrid est un incontournable de la Macédoine du Nord. c’est le plus grand lac d’Europe. Mais c’est aussi l’un des plus vieux du monde avec le lac Titicaca et le lac Baïkal. L’autre particularité de ce lac est qu’il est le plus profond de toute l’Europe continentale (près de 300 m). Au delà de ça, la station balnéaire d’Ohrid est plaisante à vivre et nous avons pris le parti de vadrouiller dans la ville en vélo.
Que faire à Ohrid
Matka Canyon
Après ces ballades touristiques nous partons pour la verdure dans le Canyon Matka. Avec près de 5 000 hectares, le canyon est une destination prisée du pays. On y trouve plusieurs monastères, on y a fait une rencontre hallucinante, (voir la vidéo). Les phénomènes karstiques dans le canyon sont remarquables parmi lesquels les grottes Vrelo. L’une de ces grottes abrite l’un des plus profonds siphons naturels au monde, exploré jusqu’à −230 mètres.
Vrelo cave
Les phénomènes karstiques dans le canyon Matka sont remarquables tel que Ubuva, Podvrelo et Vrelo cave. Situé dans des zones empêchant l’accès aux visiteurs, il faut se donner la peine d’y aller. L’une de ces grottes abrite l’un des plus profonds siphons naturels au monde, exploré jusqu’à −230 mètres.
Urbanisme et architecture baroque
Nous arrivons à Skopje, prononce « Skopié ». Capitale de la macédoine, mais surtout la capitale du kitsch. Il y a une blague qui circule à Skopje : « si tu restes plus de 5 minutes sans bouger à Skopje, tu vas te transformer en statue ! ». En effet pas grand chose à faire dans la capitale macédonienne, à part goûter les plats locaux, déambuler dans les avenues et regarder ces immenses statues qui transforment les immeubles en maisons miniatures tellement leurs statues sont démesurées.
La risée des pays voisins
Les bulgares et les albanais se moquent ouvertement de l’architecture baroque de la capitale. Par contre certains skopiotes sont heureux de la tournure que leur ville a su prendre. En une petite dizaine d’années les statues ont poussé comme des champignons après la pluie. Même si parfois, même souvent, elles ne correspondent pas à des héros du pays. « Avant personne ne pouvait situer notre pays, aujourd’hui on en parle pour notre architecture, et nous avons même des touristes japonais » dixit le maire de Skopje.
C’est devenu un jeu
Il y a tellement de statues à Skopje que s’en est devenu un jeu et le but est de les comptabiliser sur son téléphone… Un peu comme si on allait à la chasse au Pokémon. Bon en même temps avant il n’y avait rien : un terrible tremblement de terre en1963 à détruit la ville à plus de 80%. La capitale avait perdu l’essentiel de ses infrastructures et de son patrimoine. L’aide internationale a permis une reconstruction rapide sans trop se soucier de l’identité de l’histoire macédonienne.
Si on s’y intéresse
Il faut savoir qu’à Skopje une personne illustre est née et l’on y voit son effigie partout, en drapeaux, en magnet, en pins, car ils en sont fiers et pour le coup, ils ont bien raison.
Vas-tu trouver ? C’est parti…
Je suis une femme et me prénomme Anjezë Gonxhe Bojaxhiu, née le 26 août 1910 à Üsküb dans l’empire Ottoman actuellement Skopje en Macédoine. Je fais partie de la congrégation des sœurs de Lorette. Je suis prix Nobel de la paix en 1979. Connue pour mon franc parler et pour mes actions personnelles caritatives. Je suis enseignante à l’école de Loreto Entally de 1931à 1937, face à des classes de 300 élèves. Ma pédagogie stricte et mon service humble me rendent proche des enfants qui m’appellent rapidement « Ma », ce qui signifie « Mère ». Ma phrase préférée est « Ma vocation c’est l’amour » je dédie ma vie au plus nécessiteux, aux laissés pour compte et je combats la pauvreté. Je suis béatifiée par le pape Jean Paul II et canonisée par le pape François. Je suis, je suis, je suis…. Mère Teresa.
Ce qui me scandalise, ce n’est pas qu’il y est des riches et des pauvres : c’est le gaspillage.
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