Namasté …
Le bonjour traditionnel en Inde et au Népal se dit Namasté. Mais il veut dire beaucoup plus que ça. Surtout à Katmandou-Népal, il représente le respect et la considération que chacun vous porte. Quand on vous dit Namasté les mains jointes cela veut dire :
« Je salue le divin qui est en toi ». Rien que ça… et c’est beaucoup.
Au quotidien
Au delà de ça, Katmandou est une charmante ville où il fait bon flâner. Pour partager un instant la vie des habitants, j’aime bien traîner dans les marchés, on y voit la vraie vie du pays. Tous les jours, il est possible de voir au cœur du quartier de Asan Tole l’installation primaire de leurs étals où l’essentiel et le plus insolite sont vendus avec un sourire adorable. Nous achèterons tout ce dont on a besoin pour que nos sympathiques hébergeurs nous confectionne le Dal Bhat.
Tout se vend
Le marché de Asan Tole, est tout aussi utile que surprenant. Il permet à tous les habitants (Newars) de subsister dans cette vallée. Connue comme l’une des plus polluée d’Asie et la plus pauvre du monde, Katmandou est aussi connu comme le lieux favori des hippies. Malheureusement, on entend souvent parlé de Katmandou – Népal pour ses tremblements de terre, car l’activité sismique y est redoutable.
Portrait Népalais
Les peuples du Népal, tant hindouistes que bouddhistes, sont animés d’une grande ferveur religieuse qui teinte d’une manière non équivoque leurs cultures. La population népalaise ressemble à un véritable patchwork multiculturel, contribuant à faire du Népal non seulement un pays aux multiples attraits naturels, mais une société d’une infinie richesse au plan culturel et d’une grande gentillesse.
Om mani Padme hum
Siddharta Gautama, le Bouddha, est né en 623 av. J.-C. (On parle ici de Jésus Christ et non de Jacques Chirac bien sûr!!!). Bouddha est donc né dans les célèbres jardins de Lumbini au Népal et son lieu de naissance est devenu un lieu de pèlerinage. Ce site est maintenant un lieu centré sur les vestiges, associés au début du bouddhisme et à la naissance du Bouddha.
Chacun prie comme il l’entend
Les lieux de prières, temples, et monastères sont légions. Le bouddhisme et l’hindouisme ici sont dans la rue et on peut voir la dévotion de chacun à chaque coin de rue. Pour un esprit européen, cela peut paraitre déstabilisant. Pour nous qui sommes laïques dans le vrai sens du terme, chacun fait comme il veut.
Retour à l’école
Nous avons eu la chance de faire un petit tour dans une école de moine bouddhiste, ou le travail est important. Mais comme dans toutes les classes d’école, il y a toujours le joyeux luron.
Mais aussi…
Il faut considérer que la religion plus que présente et majoritaire au Népal est l’hindouisme. On peut voir les représentants haut en couleur de cette religion au détour des ruelles. Croiser des Sadhus et autres Hanuman est courant. Ce sont ceux qui renoncent à tout, (Famille, Caste, Matériel, Pouvoir). Leur vie est ascétique et austère. Ils ne possèdent généralement qu’une timbale pour l’aumône.
Ils ont la joie de vivre
Ils donnent leur vie et leur âmes à leur religions en s’infligeant parfois des sacrifices hors du commun. Leurs dévotions est sans bornes et ne failliras pas tant qu’il ne seront pas passer par le stade de la réincarnation.
Ces deux religions, hindouisme et bouddhisme se rencontrent en de nombreux points et l’on trouve même des temples partagés par les deux confessions.
Et ne pas oublier…
La multitude de sous-groupes et de sectes comme les Bhaktis, Caitanya, Gorakhtnath, Purana, Tantrisme et autre Shivaïsme, et j’en passe.
Pashupatinath
Pashupatinath est un lieu à part dans Katmandou. Il n’est pas seulement un lieu de crémation, c’est le plus important temple hindouiste dédié à Shiva. Ce temple au toit d’or n’est pas accessible aux non-hindous. Permettant certainement aux croyants de ne pas être dérangés par une horde de touristes. Il n’est pas le seul lieu de crémation de Katmandou, mais c’est le plus connu. Il est en activité 24h/24 et 7j/7. C’est un endroit qui fourmille d’activités, mais qui par bien des côtés, incommode bon nombre d’occidentaux. Notre relation à la mort n’est pas la même que dans les cultures bouddhiste et hindouiste, cela fait partie de la culture du pays.
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