Ici ou ailleurs…
Nous continuons notre petit tour d’horizon de l’arc Antillais dans les eaux turquoise des Caraïbes. Après Saba, St Bathélémy, Saint Kitts et Nevis, Anguilla et d’autres petits ilets inhabités comme Tintamarre ou Pricly Pear, nous partons de St Martin pour Sainte Lucie voir ailleurs. De toute façon nous nous sommes dit « Que l’on soit d’ici ou ailleurs…, peu importe ici on est ailleurs ».
Ile de Sainte Lucie
Sainte Lucie fait partie des Iles du vent. Un cadre spectaculaire, les deux Pitons forment l’un des plus bel horizon de l’arc Antillais. Le Petit et le Gros, aiguilles jumelles qui s’élèvent avec une verticalité étonnante à 786 m et 743 m d’altitude au-dessus de la mer. Constitués de lave, ces deux dômes emblématiques sont situés au sud-ouest de l’île. A proximité se trouve la petite ville de Soufrière située au sein du site volcanique. Sa forêt tropicale, et sa végétation luxuriante nous replongent dans l’univers de Jules Verne de « l’ile mystérieuse ».
Un SPA à ciel ouvert
La caldeira de Qualibou et son champ géothermique, apportant des sources chaudes (Sulfur Spring) et dégageant des fumeroles de souffre montre que l’activité volcanique est toujours d’actualité. Petit rituel de Saintete Lucie est de se tremper dans ces sources d’eau chaude avoisinant quand même les 40°. Cela nous remémore les pauvres langoustes que l’on trempe dans la marmite. La suite de ce rituel est de s’enduire de cette eau boueuse sulfureuse volcanique et de se tremper encore dans les bassins d’eau bouillante. Une fois que tu as bien mijoté tu peux ressortir et te mettre au soleil sous 35° à l’ombre pour y rechercher un semblant de fraicheur.
Régime Nature à Sainte Lucie
Sainte Lucie regorge de produits typiquement antillais et nous amène à retrouver le vrai goût des choses. Pour se rendre compte au final que le vrai goût est dans la nature. Entre caféiers, bananeraies, champs de cacao, canne à sucre et coco tu feras kiffer tes papilles.
Simple mais exceptionnel
Une cabane, une ile, où la simplicité est de mise. Le temps est suspendu, le voyage ce n’est pas d’arriver, c’est partir. C’est l’imprévu de la prochaine escale, c’est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose. C’est demain, éternellement demain. Mais on y serait bien rester quand même un peu plus longtemps.
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