Alors, Parlons-en…

De M’Bour au Sine Saloum

par | Mar 28, 2013 | Afrique, Sénégal | 0 commentaires

Am Stram Gram…

Petite virée au Sénégal. Une destination qui vaut le coup d’œil. On voulait du dépaysement, pas trop loin de chez nous, pas trop cher, et sur le continent Africain… C’était les critères de départ. Nous avons pris la carte du continent correspondant à notre recherche et tout naturellement notre doigt s’est posé sur le Sénégal… Bon, bah c’est le jeu ma pauvre Lucette. Alors, on part donc pour le Sénégal et faire un trip de M’Bour au Siné Saloum.

Pique et repique le Choléra

Une fois les vaccins effectués… enfin le vaccin. Nous avons décidé de ne faire que le vaccin de la fièvre jaune. Parce que si tu écoutes tout le monde il faudrait faire le vaccin de l’Hépatite A et B, Méningites A et C et si tu n’es pas encore mort après tout ça, celui de la Rage pour ceux qui font des « circuits aventureux ». On s’est dit que nous n’avions pas de « Carte Virale » et que le vaccin de la fièvre jaune suffirait. Valises bouclées, nous voilà partis pour Dakar. On ne voulait pas s’y arrêter… trop grand, trop de ville, trop de… et pas assez d’authenticité.

Afrique où es-tu ?

On file vite sur Saly Portudal. Quand on parle de tourisme au Sénégal, un nom revient toujours : Saly-Portudal. Une station balnéaire accolée à M’bour. Rien de spécial à y faire, à part bronzer en sirotant des cocktails au bord de la piscine de l’hôtel. L’Afrique y est comme absente !

 

Bah, Voilà l’Afrique !!!

Plage de M’Bour

Pas très loin de Saly, 5 km exactement, nous sommes à M’Bour, ville de pêcheurs par excellence. L’arrivée des pêcheurs sur la plage de M’Bour est un vrai spectacle. Enfin nous commençons à humer l’Afrique comme on l’aime. La pêche directement posée à même le sable, tu déambules en emjambant poissons et mollusques. Si tu n’y fais pas gaffe, tu marches même sur la pêche du jour. Bon, en même temps, ils sont déjà morts… Mais ce n’est pas une raison, tu risques de te faire réprimander à coup sûr.

Marché de M’Bour

Pourtant il devraient savoir comment on fait nos amis de M’Bour, puisque la ville est jumelée avec celle de Concarneau. Ville de pêcheur réputée, ou je n’ai jamais vu les poissons trainés par terre. Si tu es un peu incommodés par les mouches et l’odeur du poisson qui une fois mort, préfère le froid à la chaleur, tu peux monter un peu dans la ville pour accéder au marché. Tu ne seras pas déçu non plus. En attendant on va acheter des chickens pour faire du poulet yassa.

 

Le Lac Rose en quad

Le lac Rose, de son vrai nom lac Retba, est l’un des sites les plus visités du Sénégal. C’est un grand lagon de 3 km². Peu profond et entouré de dunes, il est situé à quelques centaines de mètres de l’océan Atlantique à 35 km au nord-est de Dakar. Sa couleur est due à une cyanobactérie. Un organisme microscopique qui fabrique, surtout par grand vent, un pigment rouge pour résister à la concentration de sel.

Du beurre et du sel

Il est situé sur le territoire du village de Sangalkam. L’eau est particulièrement salée : 380 grammes de sel par litre. Ce sel est exploité depuis les années 1970. Les hommes, immergés dans l’eau jusqu’à la poitrine, cassent avec un piquet le sel déposé sur le fond du lac. Ensuite, il est ramasser à la pelle et chargé dans les pirogues. Elles peuvent contenir la capacité d’une tonne de sel. Les femmes sont chargées de débarquer les embarcations et d’entasser le sel sur les bords du lac pour le sécher et le blanchir au soleil. Tous s’enduisent le corps de beurre de karité pour se protéger de la salinité corrosive. Le sel est destiné aux conserveries de poisson ou exporté.

 

Réserve de Bandia

Créée en 1990, Bandia est la première réserve privée du Sénégal. Un petit paradis où l’on peut découvrir beaucoup d’espèces d’animaux qui ont été réintroduites. Dans cette réserve surtout faunique, on peut également observer des cases peuls.

 

On y trouve aussi des baobabs géants, en particulier un étonnant baobab-éléphant. On y trouve aussi des ossements dans les troncs de certains arbres qui on servi de sépulture à des griots (danseurs et batteurs de Tam Tam).

 

Un coucou à l’orphelinat

Avant de partir pour le Sine Saloum, nous voulions faire un petit coucou à ceux qui manquent de tout. Nous ne sommes pas venu les mains vides. Joëlle, mon infirmière personnelle avait fait le plein de médicaments et de matériel d’école afin d’aider à notre niveau ces bambins miséreux. Les enfants nous ont accueillis avec des éclats de rires et pour nous c’était un vrai cadeau. Bien sûr, on ne repart pas de cette rencontre comme on est venu. Lors de cette démarche, même si on repart le cœur gros, on a le cœur léger d’avoir accompli notre devoir.

 

Le Delta du Siné Saloum en passant par Simal

Le village de Simal est une presqu’île du Sine Saloum. Simal est le village où aimait se reposer et s’inspirer le poète académicien et père de la Nation Leopold Sedar Sengor. La diversité de la faune et de la flore sont à découvrir. Les fromagers majestueux et séculaires sont la fierté du village. Le bois sacré et ses rites mystiques sont encore d’actualité de nos jours. Le marabout de Simal détient une notoriété internationale et il n’est pas rare d’y voir des européens le consulter pour se soigner, où se purifier auprès du Baobab Sacré.

 

Le Siné Saloum

 

Le Sine Saloum est une région naturelle qui se trouve au Nord de la Gambie et au sud de la Petite-Côte au Sénégal. Sa superficie est de 180 000 hectares et c’est dans cette région naturelle que se trouve le Parc national du delta du Saloum. C’est l’une des plus belles régions du Sénégal. Marigots, forêts, mangroves, lagunes, cordons sableux forment une variété riche de paysages. Les petits villages de pêcheurs et l’accueil des habitants sont des souvenirs mémorables. Nous nous réconcilions avec l’Afrique et admirons sans compter la faune terrestre et aviaire du parc national qui y sont préservé comme au premier jour.

 

Dans les airs …

Dans le Siné Saloum, il est aisé d’observer la nature. Ce spectacle nous fascine toujours. Si seulement on pouvait lui laisser la place qu’elle mérite, peut-être que l’homme serait moins imbus de sa personne. Le probleme est qu’il se prend pour le fils de dieu, et qu’il s’octroie des pouvoirs qu’il ne devrait pas avoir. Donc contemplons sans rien dire et ce sera dèjà beaucoup.

 

…Ou sur terre

La beauté est partout dans la nature. Rien ne sert d’expliquer pendant des heures ou d’essayer de comparer un animal à un autre pour démontrer quel être vivant serait plus utile ou plus beau que son voisin. Si il est là, et qu’il est configurer de cette façon, c’est qu’il y a une raison. Maintenant, ou j’habite, mon voisin aussi il est moche…

 

Le plus beau des voyages n’a pas de destination

Le vrai voyageur ne sait pas où il va… En partant nous savions que l’on allait au Sénégal, mais pas plus que ça. Avancer tout au bout du chemin, c’était le but. On ne fait pas un voyage, le voyage nous fait ou nous défait… Donc il nous invente. Rien ne développe l’intelligence comme le voyage. Si tu as l’opportunité de partir au Sénégal, trace la route, va où tes envies te mènent.

L’Homme libre est celui qui n’a pas peur d’aller TooT o Boo de sa pensée.

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