Découverte intérieure

Découverte intérieure

Émotions à la pelle… 

Notre avancée dans la Turquie nous permet de découvrir l’intérieur de ce grand pays. Les expériences, les épreuves vécues nous permettent de rencontrer notre découverte intérieure. L’émotion, l’exaltation, l’excitation et les sensations, sont les sentiments qui vont nous imprégner au plus profond de nous lors de ces escapades.

Fethiye

C’est à Fethiye dans la province de Muğla que nous faisons un stop. La ville est construite sur le site antique de la cité millénaire de Telmessos. Après plusieurs changements de nom, elle a ensuite été dénommée Fethiye en l’honneur du capitaine Fethi Bey. L’un des premiers aviateurs turcs abattu dans la région du Golan au cours d’un raid qui devait l’amener d’Istanbul au Caire (février 1914).

A ne pas louper

Si tu passes à Fethiye, prends le temps de t’arrêter au marché aux poissons sur la grande place au centre ville. Le point d’intérêt de ce marché, c’est que tu auras l’embarras du choix au niveau poiscaille, mais surtout la façon originale de le déguster. En effet, une fois choisi, ton repas sera directement apporté au restaurant de ton choix et directement cuisiné pour t’être servi à ta table. Pour quelques Liras tu dégusteras les meilleurs plats sans te ruiner.

Là, tu es obligé d’y passer

A quelques pas de là, tu ne pourras pas louper les tombeaux de Telmessos creusés à même la falaise. La cité portait anciennement ce nom en l’honneur d’un fils d’Apollon. Nous avons pris le parti d’y aller au soleil couchant où une lumière de dingue nous a accueillis. Spectacle grandiose garanti.

Ölüdeniz

Station balnéaire par excellence. Située sur la côte Sud Ouest de la mer Égée, cette réserve naturelle avec sa célèbre plage de nuances de turquoise est souvent classée parmi les cinq plus belles plages du monde. Il y est possible d’y prendre de la hauteur en parapente et avoir une vue d’ensemble. Pour nous, habitués au calme et à la quiétude, nous voulons sortir de ce tumulte touristique. Nous prenons une embarcation pour aller plus au large à Butterfly Valley.

ButterFly Valley

Nous arrivons dans un petit coin de paradis. ButterFly Valley est accessible par un chemin de randonnée ou par bateaux. En règle générale, cet endroit est pris d’assaut par les touristes. Etant toujours en période de CoVid, nous nous retrouvons encore pratiquement seuls dans cet endroit tranquille et peinard. Nous prenons un petit repas local sur les tables bigarrées en bois faites de palettes et de vieux troncs. Nous sommes face à la mer turquoise et on ne fait rien, enfin si… on glande. On bulle, on lézarde et on flemmarde de tout notre être.

Un peu d’exercice

Et si on se bougeait un peu ??? Un chemin s’avance vers un amas de verdure où l’on voit inscrit sur un panneau de bois fatigué et pourri par l’humidité « Waterfall ». Des photos jaunies et passées par le soleil sont épinglées sur ce « tableau ». Nous devinons une grande cascade émergeant et jaillissant d’une jungle florissante. On s’avance vers le chemin qui doit nous mener vers ce spectacle que l’on idéalise déjà.

Ha oui quand même !!!

Nous sommes rattrapés par un local qui nous dit que c’est un chemin privé et que l’on doit s’acquitter d’une dizaine de Lira pour passer sur ce chemin privé. On s’exécute et prenons la direction de ce spectacle que l’on magnifie par avance. Surtout que maintenant…il est payant. Nous marchons et escaladons pendant 1 heure trente rochers et éboulis agrémentés de câbles pour aider l’ascension. Nous tombons, captivés et subjugués devant ce spectacle de merde. En effet, un maigre filet d’eau s’échappe difficilement d’une roche asséchée digne d’une coupure d’eau des services communaux, (Voir la vidéo).Tout ça pour ça !!!, bon, nous avons fait un peu d’exercice, c’est toujours ça.

Ce n’était pas notre jour

En redescendant, mon fils et moi sommes prêts à dégainer les appareils photos. N’oublions pas que nous sommes à ButterFly Valley (La vallée aux papillons). Cet endroit est réputé pour être le lieu ou les papillons virevoltent par milliers. En tous cas, c’est comme cela qu’il est vendu par les guides touristiques. Bon on ne va pas faire durer le suspense plus longtemps. Rien, nada, nothing. Pas de lépidoptère, pas même une chenille, pourtant la météo est bonne, la chaleur est au rendez vous. Mais que dalle, c’est désespérant. Résigné, on reprend notre embarcation. Sur le retour on se défoule à plonger dans une eau d’un bleu profond près d’une grotte marine.

En route pour Kayaköy

Après notre journée frustrante de ButterFly Valley où on s’est quand même bien marré, c’est l’important. Nous allons à Kayaköy. Ce quartier du district de Fethiye, dans la province de Muğla a vécu une histoire peu commune. Les raisons des déplacements forcés des populations grecques d’Asie Mineure (la Grande Catastrophe). Et d’un séisme survenu en 1957, le village est devenu une ville fantôme.

Pris au piège

Avant la première guerre mondiale, la population grecque vivait paisiblement dans l’ensemble de la Turquie occidentale. Mais quand la guerre a commencé, ces grecs se trouvèrent soudain dans les terres de l’ennemi et à la merci des Ottomans. Plusieurs centaines de milliers de grecs ont été massacrés dans le cadre de la purification ethnique menée par les Turcs. Certains ont fui vers la Grèce. D’autres ont été déportés de force.

Village martyr

Avant la première guerre mondiale, la population grecque vivait paisiblement dans l’ensemble de la Turquie occidentale. Quand la guerre fut déclarée, les habitants de Kayaköy ont été chassés hors de leur ville et ont marché vers un autre endroit situé à plus de 220 km de là. Beaucoup ont péri succombant de faim et de la fatigue au cours de ce que l’on a appelé « les marches de la mort ».

Revanche sanglante

Après la défaite de la Turquie et l’effondrement de l’empire ottoman, les grecs ont décidé de revenir s’accaparer les terres et ont envahi Kayaköy. Une guerre à grande échelle a suivi pendant trois ans, au cours de laquelle un nombre incalculable de crimes horribles ont été commis par les grecs et les turcs : meurtres, viols en masse, dépeçages, villes brûlées… Kayakoy ne s’en est jamais remise. Quelques années plus tard, un séisme de magnitude 7 a frappé la cité et a jeté cette ville fantôme dans l’oubli.

Une énergie pesante

Déambulant dans les ruines, en passant dans des endroits interdits au public, comme le passage dans l’église où des forfaitures infâmes, des abominations atroces et autres assassinats sauvages ont eu lieu. Nous ressentons une énergie pesante, désagréable et accablante. Ce village ne laisse pas indifférent et te bouscule au plus profond de ton corps.

D’autres émotions

Après un gros soupir d’écœurement dans Kayaköy, un peu comme celui des bunkers en Albanie où il est difficile de croire en l’humain et en l’avenir, nous ne pouvons pas nous arrêter sur ce sentiment étrange qui nous envahi. Nous devons nous remettre en mode découverte et continuer notre périple. Nous voulons autre chose et switcher au plus vite pour ne pas rester sur cette sensation d’horreur. Direction Saklikent Canyon où d’autres émotions incroyables nous attendent.

Saklikent Canyon

Ce canyon est complètement dingue, il fait partie des canyons les plus profonds au monde. 300 m de profondeur sur plus de 16 Km de long, il reste impraticable en hiver à cause du volume d’eau dans certaine partie du canyon. Quand les beaux jours arrivent, il est possible de le remonter dans sa totalité.

* A Noté : Attention, ce n’est pas juste une promenade, cela reste un parcours ou les franchissements et les passages tortueux sont nombreux. L’équipement reste succinct mais obligatoire. Chaussures d’eau (C’est quelqu’un qui marche toujours pieds nus qui te dit ça…) et lycra selon la journée. Ne t’alourdit pas avec de l’eau… Tu en prendras assez sur la tête, crois moi.

Difficile à décrire

Je te dirais bien de regarder la vidéo pour que tu puisses te rendre compte de la complexité des passages, mais filmer dans ces conditions n’est pas simple, mais tu pourras te rendre compte de la difficulté. Nous sommes toujours en période de Covid et les touristes généralement très nombreux, ont déserté l’endroit et même le pays. Ce petit détail est d’une importance capitale : une entraide et une solidarité peut se former entre « promeneurs » au cas où. Pour nous, rien de tout ça, nous étions seuls tous les trois au fin fond de ces gorges à ne pouvoir compter que sur nous. Nous avions toujours à l’esprit que le moindre faux pas, nous dirigerait tout droit vers une galère sans nom. Cette journée en famille nous a fait prendre conscience qu’un esprit d’équipe était impérieux et indispensable.

 » Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l’entraide et la solidarité visant à un but commun : l’épanouissement de chacun dans le respect des différences « 

(Françoise Dolto)


  » Les belles phrases sont souvent faites pour noircir du papier, quand tu es dans l’action, parfois il faut monter le son pour préserver l’intégrité de chacun « 

(Moi)


Hey !!! Viens voir la vidéo tu verras on t’a pas menti.

 

Selçuk, Iztusu Beach et Dalyan

Selçuk, Iztusu Beach et Dalyan

Nouvelles rencontres en Turquie…

C’est à Selçuk, Iztusu Beach et Dalyan que nous avons fait de nouvelles rencontres en Turquie. On ne peut pas voyager et traverser un pays sans parler des liens qui nous unissent aux locaux. Depuis cette traversée de la Turquie, d’innombrables traits d’union humains et animaliers se sont créés. C’est la raison première de notre voyage, connaitre le monde qui nous entoure, sans à priori et sans jugement.

Selçuk

C’est à Selçuk que nous commençons cet article avec une rencontre qui vaut son pesant d’or. Arrêtés à un bivouac en pleine nature comme nous avons l’habitude, un troupeau de biquettes encercle le camping-car. C’est en sortant du véhicule que nous apercevons au loin le berger. Un signe, un sourire et la rencontre se fait tout naturellement. Après quelques échanges de mots, il nous amène en haut d’une colline pour boire un Çay (thé turc). Après avoir gravi la colline, c’est avec étonnement que nous découvrons un sommaire campement agrémenté de son inévitable théière entourée par toute la famille.

Tisser des liens

Tant bien que mal, nous faisons connaissance avec l’aide de Google Translate. Nous sommes curieux, nous posons des questions sur leur façon de vivre. En retour, ils veulent savoir d’où nous venons. Pourquoi sommes-nous là dans cet endroit perdu. Après plusieurs thés, des échanges et des rires, nous voyons que notre façon de voyager les intrigues. Comment trois personnes venant de si loin peuvent-elles vivre dans un véhicule aussi longtemps ?

Cadeaux de bienvenue

Leur curiosité est perceptible et nous leur proposons de visiter le camping-car. Les jeunes enfants ont droit aux bonbons offerts par Tao. La compagne du berger toute émue de recevoir une fiole de parfum, nous remercie à de multiples reprises. La technologie du camping-car les envoute, ils veulent tout savoir. Le lit pavillon encastré dans le plafonnier commandé électriquement est pour eux un tour de magie. Cette maison roulante est un vaisseau de l’espace et ils veulent en savoir beaucoup plus sur nous. On ne veut plus se quitter et ils nous invitent à leur tour chez eux.

La simplicité

Nous arrivons dans une petite maison de village sobrement aménagée. Comme souvent dans les familles modestes, plusieurs personnes vivent dans cette demeure : la belle-sœur, l’oncle, la tante, les fils et les enfants en bas âges. Nous avons tant de choses à raconter à nos nouveaux compagnons et nous avons tant de choses à apprendre d’eux que nous décidons de leur faire le repas du soir. Ce sera soupe chinoise que fera Tao et du pain perdu en dessert. La simplicité est la sophistication suprême, elle est le signe de la vraie prospérité. Nous sommes heureux d’être dans le vrai, dans l’authentique et le partage. On ne devrait jamais sortir indemne d’une rencontre quelle qu’elle soit, ou du moins inchangé. On rêve que le monde du partage vienne remplacer le partage du monde. Bah quoi !, on a le droit de rêver.

Les adieux

J’ai observé que, d’ordinaire, on se dit “au revoir” quand on espère bien qu’on ne se reverra jamais, tandis qu’en général on se revoit volontiers quand on s’est dit “adieu”. Il est temps de se séparer. Nous repartons à quelques mètres de là dormir dans notre maison roulante pour repartir en forme le lendemain, dans un village à l’histoire peu commune.

Iztusu Beach

Les rencontres en Turquie ne sont pas seulement humaines, elles sont aussi animales et nous voulions donner notre temps et notre obole à la préservation des tortues caouannes venant nidifier dans cette partie de la Méditerranée. La plage d’Iztuzu est une bande de sable de 4 km de long, elle constitue une barrière naturelle entre la mer Méditerranée et le détroit de Dalyan.

Un lieu de connaissance

Les tortues caouannes viennent pondre de juin à septembre, le long de la plage d’Iztuzu.
Le « Sea Turtle Reseach Rescue and Rehabilitation Center » est une association soutenue par le WWF, où travaillent étudiants et professeurs volontaires de l’université de Pamukkale. On y trouve quelques explications sur des panneaux, quelques diaporamas, afin de reconnaître les espèces de tortues. Une dizaine de bassins alignés sous un hangar où l’on trouve une tortue blessée avec une inscription sur son état, sa date d’arrivée ainsi que la raison de ses blessures. Ne pas hésiter à poser plein de questions (en anglais) aux bénévoles qui maitrisent le sujet. Pourquoi certaines tortues restent très longtemps au centre ? Quand les bébés seront-ils « libérés » ? Comment se passe le suivi des tortues réintroduites en mer ?

Tourisme et préservation

La plage est agencée de manière à ce que tourisme et préservation animale cohabitent. Une première bande de 15m de large, en bord de rivage permet d’y poser ses serviettes, puis un espace aussi large est réservé aux tortues avant de laisser à nouveau la place aux vacanciers, avec un large espace pour les transats. Dans cette zone pour tortues, qu’on ne peut que traverser sans y stationner se trouvent quelques nids, sur lesquels sont disposés des petits cônes en fer, pour permettre de les repérer. Ce dispositif hybride, un peu étonnant pour lier préservation et tourisme, nous parait déconcertant car les tortues n’aiment pas le stress et une plage bondée en été ne nous semble pas le lieu approprié pour une nidification sereine. Faute de mieux, cet espace a le mérite d’exister.

A noter : En tant que site protégé l’accès à la plage et son parking sont interdit de 19 h 00 à 9 h 00.

Dalyan

Non loin de là, toujours dans la province de Muğla se trouve la petite ville de Dalyan. Si tu as l’occasion d’y passer je te conseille de faire un arrêt. Nous y avons passé quelques jours et franchement nous nous y sommes sentis comme chez nous. 5000 habitants, un centre-ville coquet, un petit port de plaisance avec son appontement et ses restaurants locaux, un parc de verdure, bref une ville à taille humaine où il fait bon vivre.

Mais surtout

Comme dans cet article on parle des rencontres, il faut que l’on te rapporte cette rencontre avec Yaman. Comme toujours avec notre camping-car nous cherchons les endroits un peu plus reculés… D’après nous, c’est dans ce genre d’endroit où l’on fait les plus belles rencontres, et c’est ce qui va se passer.

Le destin nous l’envoie

Rentrant d’une ballade dans Dalyan, nous croisons en vélo-remorques un homme barbu et ventripotent qui nous accoste. Voyant que nous sommes français, il nous aborde et engage la conversation en français. Cela faisait longtemps que nous n’avions pas entendu une personne parler notre langue. Voyant dans sa remorque un fatras de bricole et une paire de rames, nous lui demandons d’où il venait.

Tous les matins

Ce vieil homme nous raconte que tous les matins son rituel est de se lever très tôt et d’aller en barque explorer la nature pour trouver un moment de paix et de sérénité. Il nous dépeint tout ce qu’il peut voir en une matinée. Mon fils Tao, n’en croit pas ses oreilles et le regarde comme si c’était dieu le père. J’accepte son regard émerveillé sans broncher, je ne suis peut-être pas dieu, mais le père c’est moi. Reprenant les choses en main, je lui dis que nous sommes des fanas de nature et que nous adorons prendre des photos. Aussitôt dit, il nous propose de le rejoindre le lendemain matin à l’embarcadère où est accostée sa barque.

On a kiffé

Aux premières lueurs du jour, nous montons avec Yaman dans un vielle barque défraichie et vermoulue. Nous traversons la largeur de la rivière Dalyan et après quelques coup de rames nous arrivons dans un cadre de rêve. Un enchevêtrement d’arbres et de troncs immergés nous enveloppe. Par moment nous baissons la tête pour passer sous les frondaisons de ce bras de rivière inexploité par les touristes. Le spectacle va au-delà de nos attentes. Pour couronner le tout, Yaman est un amateur averti d’ornithologie et est capable de nous donner le nom des oiseaux virevoltants autour de nous.

Et bien plus encore

Les tortues marines, les écureuils, les serpents arboricoles sont chez eux et Yaman est chez lui. Cette invitation dans son royaume secret est un cadeau. Pour couronner le tout, il avait prévu le petit déjeuner dans les sources d’eau chaudes situées au fin fond des méandres végétaux que lui seul connait. Un moment inoubliable qui nous appartient à Tao et moi et cela grâce aux rencontres et au partage, une agence de voyage n’aurait pas fait mieux. Si tu veux voir Yaman, découvre-le sur la vidéo.

“Celui qui vit dans l’imaginaire partage plusieurs vies. Une seule lui échappe : la sienne.”


Hey !!! Viens voir la vidéo, tu ne seras pas déçu.

 

Au cœur des Balkans

Au cœur des Balkans

La Macédoine du Nord.

Nous voici au cœur des Balkans, en Macédoine du Nord. Ou ancienne république yougoslave de Macédoine. Ou préférablement, en république de Macédoine. Enfin bref, en Macédoine dans le langage courant. C’est vrai c’est un peu complexe, surtout qu’elle est souvent apparentée à la région grecque de la Macédoine. Je te renvoie à ce lien qui explique exactement les tenants et les aboutissants au sujet du conflit du nom de ce pays. L’accord de l’autorisation du nom « Macédoine » est entré en vigueur seulement en février 2019.

C’est où ?

Situé en Europe du Sud, en plein cœur des Balkans, ce pays essentiellement montagneux compte plus de trente sommets de plus de deux milles mètres d’altitude. Autant dire que l’on est dans la région des montagnes et dans le pays des bouquetins, chamois, ours et lynx.

Lac Ohrid

Le lac Ohrid est un incontournable de la Macédoine du Nord. c’est le plus grand lac d’Europe. Mais c’est aussi l’un des plus vieux du monde avec le lac Titicaca et le lac Baïkal. L’autre particularité de ce lac est qu’il est le plus profond de toute l’Europe continentale (près de 300 m). Au delà de ça, la station balnéaire d’Ohrid est plaisante à vivre et nous avons pris le parti de vadrouiller dans la ville en vélo.

Que faire à Ohrid

Les ballades dans la ville en vélo sont bucoliques et divertissantes. Ensuite, les ballades en bateau sur le lac sont légions. Alignés dans le port d’Orhid, les bateliers n’attendent que toi. Et bien sur, le Monastère de St Naum construit à partir du Xᵉ siècle au bord du lac d’Ohrid. Il s’agit d’un des lieux les plus touristiques de la Macédoine du Nord, grâce à son cadre naturel exceptionnel, à son histoire et à son architecture typiquement byzantine.

Matka Canyon

Après ces ballades touristiques nous partons pour la verdure dans le Canyon Matka. Avec près de 5 000 hectares, le canyon est une destination prisée du pays. On y trouve plusieurs monastères, on y a fait une rencontre hallucinante, (voir la vidéo). Les phénomènes karstiques dans le canyon sont remarquables parmi lesquels les grottes Vrelo. L’une de ces grottes abrite l’un des plus profonds siphons naturels au monde, exploré jusqu’à −230 mètres.

Vrelo cave

Les phénomènes karstiques dans le canyon Matka sont remarquables tel que Ubuva, Podvrelo et Vrelo cave. Situé dans des zones empêchant l’accès aux visiteurs, il faut se donner la peine d’y aller. L’une de ces grottes abrite l’un des plus profonds siphons naturels au monde, exploré jusqu’à −230 mètres.

Urbanisme et architecture baroque

Nous arrivons à Skopje, prononce « Skopié ». Capitale de la macédoine, mais surtout la capitale du kitsch. Il y a une blague qui circule à Skopje : « si tu restes plus de 5 minutes sans bouger à Skopje, tu vas te transformer en statue ! ». En effet pas grand chose à faire dans la capitale macédonienne, à part goûter les plats locaux, déambuler dans les avenues et regarder ces immenses statues qui transforment les immeubles en maisons miniatures tellement leurs statues sont démesurées.

La risée des pays voisins

Les bulgares et les albanais se moquent ouvertement de l’architecture baroque de la capitale. Par contre certains skopiotes sont heureux de la tournure que leur ville a su prendre. En une petite dizaine d’années les statues ont poussé comme des champignons après la pluie. Même si parfois, même souvent, elles ne correspondent pas à des héros du pays. « Avant personne ne pouvait situer notre pays, aujourd’hui on en parle pour notre architecture, et nous avons même des touristes japonais » dixit le maire de Skopje.

C’est devenu un jeu

Il y a tellement de statues à Skopje que s’en est devenu un jeu et le but est de les comptabiliser sur son téléphone… Un peu comme si on allait à la chasse au Pokémon. Bon en même temps avant il n’y avait rien : un terrible tremblement de terre en1963 à détruit la ville à plus de 80%. La capitale avait perdu l’essentiel de ses infrastructures et de son patrimoine. L’aide internationale a permis une reconstruction rapide sans trop se soucier de l’identité de l’histoire macédonienne.

Si on s’y intéresse

Il faut savoir qu’à Skopje une personne illustre est née et l’on y voit son effigie partout, en drapeaux, en magnet, en pins, car ils en sont fiers et pour le coup, ils ont bien raison.

Vas-tu trouver ? C’est parti…

Je suis une femme et me prénomme Anjezë Gonxhe Bojaxhiu, née le 26 août 1910 à Üsküb dans l’empire Ottoman actuellement Skopje en Macédoine. Je fais partie de la congrégation des sœurs de Lorette. Je suis prix Nobel de la paix en 1979. Connue pour mon franc parler et pour mes actions personnelles caritatives. Je suis enseignante à l’école de Loreto Entally de 1931à 1937, face à des classes de 300 élèves. Ma pédagogie stricte et mon service humble me rendent proche des enfants qui m’appellent rapidement « Ma », ce qui signifie « Mère ». Ma phrase préférée est « Ma vocation c’est l’amour » je dédie ma vie au plus nécessiteux, aux laissés pour compte et je combats la pauvreté. Je suis béatifiée par le pape Jean Paul II et canonisée par le pape François. Je suis, je suis, je suis…. Mère Teresa.

Ce qui me scandalise, ce n’est pas qu’il y est des riches et des pauvres : c’est le gaspillage.

                                                                        Mère Teresa


Hey !!! viens voir la vidéo et continu le voyage avec nous.

De Patras à Pylos-Péloponnèse #1

De Patras à Pylos-Péloponnèse #1

Comme une fusée…

Avant de te raconter cet article de Patras à Pylos et avant d’arriver en Grèce dans le Péloponnèse, nous revenons sur la traversée éclair de l’Italie d’ouest en est avec TooT o Boo notre camping car. Toujours accompagnés de Romain le caméraman de France Télévision, nous arrivons à Venise pour embarquer sur le « Hellenic Spirit » en direction de Patras, la première destination de ce long circuit qui doit nous amener jusqu’en Asie du Sud-Est.

Intraitable

Après plusieurs heures d’attente sur les quais de Venise, Romain doit nous quitter. La route s’arrête là pour lui. Malgré les mails envoyés par sa prod aux autorités portuaires, il ne lui est pas possible de continuer le reportage : la sécurité au port de Venise est intraitable. Le caméraman avait prévu de nous filmer jusqu’à la montée sur le bateau, mais impossible d’accéder à l’embarcadère. Nous allons filmer pour lui, afin d’agrémenter son reportage. Même pour nous, il a été difficile de filmer l’embarquement, la police aux frontières et des militaires sont postés aux abords du bateau et nous demandent d’éteindre nos GoPro.

Les amarres sont larguées

Le navire lentement glisse sur la lagune de Venise et fait défiler devant nous la cité lacustre. Le bateau a largué les amarres, c’est un fait, mais pour nous aussi les amarres sont irrémédiablement décrochées et cela fait défiler dans nos pensées cette année de préparation. Un sentiment de liberté nous envahit et avons une pensée émue pour tout ceux qui sont resté sur le quai.

32 heures

Cela pourrait être le titre d’un film ou le héros aurait trente deux heures pour sauver le monde, mais non, c’est la durée de la traversée de la mer Adriatique pour faire Venise-Patras. Autant te dire que rien ne se passe à bord et trouver quelque chose à raconter est bien compliqué. Nous avons tourné en rond, à part une escale à Igouménista, rien de particulier. Quand tu regarderas la vidéo, tu t’apercevras que c’est chiant à regarder…. Alors imagine à vivre.

Touch Down

Enfin nous sommes arrivés à Patras au nord du Péloponnèse. A nous les sites archéologiques, les ballades natures et autres lieux typiques. Nous nous posons pour notre première nuit à Mprinia près du bord de mer. Lieu sans intérêt particulier, mais au moins nous sommes sur le sol hellénique.

Comme au bon vieux temps

Après ce trajet express de l’Italie et cette traversée de la mer Adriatique interminable, nous avions envie de détente et quoi de plus naturel que de se prélasser dans les thermes Romains de Loutra killinis. Le mot thermes vient du grec thermos qui veut dire chaud. Les grecs utilisent plutôt le mot « balneion » qui devient balnéa en Latin. Les bains romains de Loutra Killinis ont une particularité importante car l’eau chargée en souffre apporte des bienfaits reconnus par tous. Il est clair que le souffre donne à ce lieu enchanteur une couleur turquoise et bucolique, mais l’inconvénient est que ça pue l’œuf pourri. Les grecs viennent encore profiter de ces lieux multi séculaires.

Amaliada-Palouki

Nous continuons tranquillement notre route pour nous rendre non loin de là à Amaliada faire quelques emplettes. Nous pensons que l’on voyage un peu trop vite et faisons un stop à Palouki à cinq kilomètres. Un endroit de nature en bord de mer. Au programme BBQ, délire pour Tao et moi avec les appareils photos pour capter la saison des amours des grenouilles rieuses, pêche et ballade en vélo sont aussi au programme.

Dimitsana

On s’échappe du bord de mer et nous décidons de choisir un petit coin de montagne dans le village de Dimitsana où nous passons la nuit. Le lendemain tempête de ciel bleu et une visite d’un vieux moulin à aube est prévue. Un endroit emprunt de sérénité avec une petite chapelle orthodoxe, un arbre immense sur la petite place accompagnée du son enivrant du ruissèlement de l’eau. Tout se passait bien, cet endroit méritait que l’on sorte le drone pour qu’il puisse prendre l’air et nous apporter une hauteur de vue de cet endroit magique.

Les dieux grecs en ont décidés autrement

Le vol se passait à merveilles, quand tout à coup une perte de signal s’affiche sur la télécommande du drone. Sur le retour vidéo je vois que la caméra s’affole, le drone perd de l’altitude… pas de panique j’enclenche le RTH (Return To Home) pour les non initiés. Le drone s’affole encore et ne répond plus aux ordres transmis, c’est la galère. Il prend une vitesse folle pour aller s’écraser et se perdre dans le maquis. J’accours vers l’endroit où je pensais qu’il s’était lamentablement crashé. J’y passe aux moins deux heures à travers les ronces, les hautes herbes, les murets en pierres sèches de plus d’1 mètre de hauteur. Bref, je me suis arraché comme un damné au point d’y craquer mon pantalon dans toute sa longueur et de me tatouer des griffures et égratignures jusqu’au visage.

Réfléchissons un peu

Je rassemble mes esprits, enfin, mon esprit, car je sais que lui seul, peut m’aider à retrouver mon drone. Je sais que les dernières images que j’ai vues sur la radiocommande, l’engin a survolé une route, je quitte l’endroit où je cherchais comme un forcené. Je remonte encore la colline pour arriver à cette petite route et continue de grimper droit dans le maquis. Après une centaine de mètres de montée, je commence a comprendre la cause de la crise de délire du drone. Des poteaux électriques en bois supportant des fils fins comme du fil de pêche se postaient devant moi. Le drone n’a pu les détecter, les interférences ont fait le reste. L’engin n’a pu encaisser ces deux paramètres contraires au vol.

Une lueur d’espoir

Maintenant que je connais la cause, je sais que l’endroit est le bon. Oui, mais où ? Une vingtaine de poteaux en fil indienne espacés d’une centaine de mètres se dressent devant moi. Y a plus cas chercher sur toute la distance que le drone aurait pu parcourir. Je fais donc le parcours en dessous des fils électriques, je fais demi tour et retourne sur la droite des fils et bien évidement je fais le côté gauche. Rien, nothing, nada, que dalle. Ah !!! si, en guise de drone je trouve une énorme tortue grecque. Je ne m’attarde pas, je veux retrouver ce que je suis venu chercher avant la nuit.

Je n’y crois plus

Jo qui cherchait avec moi, me dit « je vais chercher le pendule dans le camping car ». Bon, il faut bien se raccrocher à quelque chose. Une fois sur le site, le pendule indique d’aller sur la gauche et encore sur la gauche et toujours sur la gauche. Sauf que sur la gauche il y a des hauteurs de ronces impénétrables hautes comme trois fois ma taille. Si je veux retrouver mon drone, pas d’autres solutions, il faut y aller. Je vais chercher une machette, des gants et change de pantalons dans le camping car et reviens affronter ces foutues épineux. Pendant que la végétation lacère mon visage et s’accroche insidieusement à travers mes habits pour mieux s’enfoncer dans la peau, je commence à perdre espoir.

Touché par la grâce

Joëlle, voyant que les chances de retrouver le drone s’amenuisaient propose d’aller faire une pause dans le camping car pour reprendre des forces. Je commençai à me faire une raison, le drone est perdu. J’imaginais toutes les images que l’on aurait pu faire. Tout à coup me vient une idée. La vidéo était en marche lors du crash… donc je peux visionner la trajectoire du drone sur ma télécommande.

Je reprends espoir

Je m’aperçois en visionnant à de multiples reprises la vidéo que l’on ne cherchait toujours pas au bon endroit. il fallait encore aller plus haut dans la colline. Après de multiples supputations, après avoir compter les poteaux électriques, analysé la trajectoire du drone par rapport à l’inclinaison de la caméra, l’ombre du drone sur le sol et la vitesse à laquelle il est parti, j’en ai déduis un périmètre de crash. Je sais que j’ai une chance de le retrouver.

Le graal

Après une bonne heure supplémentaire de recherche, je sais que je touche au but. Il est à quelques mètres, j’en suis sûr. Au détour d’un bosquet d’épines je lève la tête et je vois paisible le drone sur le dos emmêlé dans les branchages et soutenu par un matelas de feuillage. Putain le kif, tant d’efforts récompensés. Imagine ma joie, après tant d’heures de recherche. Je l’inspecte sous tous les angles, tout est en ordre pas de casse, même les hélices sont intactes. Un cri de joie fait trembler la colline. Je redescends abîmé, fourbu mais heureux d’avoir été au bout du bout. Pour cette fois la persévérance a payé.

Monastère de Prodromos

On quitte Dimitsana, pour se rendre au delà du réel et au delà des collines des gorges de Louzios. Trois heures de marche nous attendent pour arriver à l’impensable. Le monastère de Prodromos est un écrin de zénitude serti dans la montagne où quelques moines orthodoxes vivent encore leur foi loin de toutes les inconstances de notre monde actuel. L’effet « Wouah » est garantit. Nul doute que les dieux grecs ont marquer de leurs empreintes chaque pierre de ce lieu captivant. Si tu passes dans le coin… pas d’hésitation, c’est un endroit à voir absolument.

Néda Waterfalls

On se sent bien en Arcadie, cette région du Péloponnèse est décrite comme un chef d’œuvre de la nature. L’Arcadie est la terre de naissance du dieu Pan. Dieu de la vie pastorale et compagnon des nymphes. Il n’est donc pas difficile d’y trouver encore un joyau avec les chutes de Néda Waterfalls. Quand tu auras trouvé la première chute, continue encore un peu plus haut afin de ne pas louper la deuxième encore plus magique. Nul doute que ces chutes d’eau appellent à la baignade. Nous y sommes en Mars et peu importe la saison, l’eau reste très froide.

Ils sont fous

Avec une bonne dose de courage ou d’inconscience c’est selon, tu peux y faire trempette. A maintes reprises Jo et Tao on risqué l’hypothermie. Pour ma part, je devais filmer ces images de ces deux fous bravant le froid et n’ai donc pas pu y aller. Il en faut au moins un dans la famille qui garde sa lucidité. Ce jour là, une certaine conscience journalistique m’a envahie et devais rester imperturbable devant l’appel de la baignade. Où peut-être ai-je été envahi par un certain manque de courage et de volonté, mais cela nous ne le saurons jamais.

Elea

Après la montagne, un peu de bord de mer et de chaleur ne font pas de mal. Nous prenons la direction d’Elea, un endroit nature bien connu des campings caristes. Nous y resterons trois jours en bivouac avec tout de même quelques commodités bien appréciables comme la douche en plein air et de l’eau de source à volonté. Nous prenons nos marques et nous nous accoutumons tranquillement à notre nouveau mode de vie.

Pylos

Nous continuons notre « slow Travel » et faisons un stop à Pylos en Messénie, charmant petit port de pêche bordé par la mer Ionienne. Nous retrouvons l’âme de la Grèce. Pylos est une ancienne citée habitée dès le néolithique par le peuple des Balkans. Elle est aussi nommée le royaume de Nestor qui a été cité par Homère dans son Iliade et son Odyssée. Nous flânons et rêvons dans ces ruelles sans savoir où aller et sans se soucier du lendemain. Des lendemains qui nous réservent encore des surprises de taille. Mais tout cela sera dans la suite des articles dédiés au Péloponnèse.

Hey !!! viens voir la vidéo et commence le voyage avec nous.

Notre projet se concrétise

Notre projet se concrétise

Encore un peu de mystère.

Enfin, notre projet se concrétise. Après avoir coché un bon nombre de cases, nous sommes au terme du compte à rebours. 280 jours exactement se sont égrenés inexorablement depuis le moment où nous avons pris la décision de vivre notre nouveau mode de vie. Nous enclenchons un autre compteur journalier qui marque le début de notre grand projet. Nous n’allons pas tout te dire maintenant concernant le périple, l’itinéraire, la façon de voyager mais nous allons te donner quelques indices qui vont t’aider à comprendre comment nous nous préparons à mettre en place notre rêve. Ces photos vont te donner quelques pistes.

Nous cochons les cases

Si tu vas voir notre article sur la « To Do List » une bonne partie des choses à faire ne sont plus à faire, car petit à petit nous biffons les cases. Il reste encore quelques trucs à mettre en place, mais au fur et mesure la liste s’éclaircit et le moral aussi. Et toi, tes déductions s’éclaircissent ? Les photos qui suivent te donnent quelques infos sur notre façon de voyager ? Tu as besoin d’autres éléments peut-être ?

Une autre To Do List nous attend

Hé oui, quand une « To Do List » se termine une autre commence. La partie administrative pour la paperasse, le délestage de nos biens bassement matériel et autres formalités s’amenuisent. Mais la « To Do List » pour préparer le voyage proprement dit est loin d’être achevée. Tu comprendras pourquoi par la suite. Alors !!! Tu as trouvé notre façon de voyager ? Bon, on te met sur la voie encore un peu plus avec ces photos supplémentaires.

Le meilleur moyen de gagner du temps, c’est d’en perdre

Nous avons choisi une façon de voyager qui séduit de plus en plus de monde. Ce mode de voyage nous permettra d’être libres, indépendants, autonomes et de limiter la contrainte de la CoVid-19 qui sévit encore à l’heure où nous écrivons ces lignes. Et en plus… cerise sur le Mac Do, nous serons quand même chez nous, tout en voyageant. Ces photos qui apparaissent tout au long de cet article t’ont certainement permis de connaître notre mode de voyage. Allez ! Encore quelques indices. Je te préviens les connaisseurs auront certainement déjà trouvé.

La destination finale de notre voyage

Comme on le disait précédemment dans la vidéo de présentation dans « Notre Grand Projet » on ne veut pas voyager pour voyager. On veut rencontrer, voir, apprendre, se perdre, en un mot vivre. Le but final sera d’arriver sur l’île de Komodo en Indonésie dans les iles de la sonde pour rencontrer le plus grand reptile au monde.

As-tu trouvé ?

Les indices t’ont certainement permis de trouver le choix de notre mode de transport. Pour faire simple et pour ne pas être tributaire des voies aériennes, nous nous sommes dotés d’un Camping Car. C’est un Florium Black Pearl Mayflower que nous avons tout naturellement appelé TooT o Boo. Un nom qui lui va à ravir car nous espérons qu’il nous mènera tout au bout de notre périple pour aller tout au bout de nos rêves. Cela représente quelques milliers de kilomètres et si tu penses que l’aventure peut être dangereuse, je te propose d’essayer la routine et tu t’apercevras très vite qu’elle est mortelle.

Un itinéraire à affiner

Nous partirons de France, parcourrons une grande partie de l’Europe, les pays en « Stan », la Mongolie, nous traverserons la Chine Nord-Sud pour se retrouver dans le Sud Est Asiatique. Laos, Cambodge, Thaïlande. Cela nous amènera tranquillement vers notre destination finale, la Malaisie, et l’Indonésie. Le retour qui n’est pas défini dans les détails se fera par la Birmanie, L’Inde et l’Europe du Nord.

Futile pour certain

Il est vrai que d’écrire ces lignes et préparer ce grand périple pour aller croiser potentiellement un reptile peu paraître futile pour un grand nombre de personnes. Faire tant de kilomètres pour aller voir un lézard peut sembler insignifiant, mais la destination finale ne doit pas occulter l’objectif primordial de notre «promenade».

On part en voyage...

Objectif de notre projet de voyage

Le voyage est un retour sur l’essentiel et pour nous l’essentiel est de vivre notre rêve. Mais ce rêve est aussi de donner du temps pour l’autre. Nous voulons faire en sorte que ce voyage soit une opportunité pour donner de nous même.

La terre est trop fragile

La bêtise humaine rend la vie parfois douloureuse pour certain de nos frères et sœurs. Nous avons la possibilité de nous donner du temps et nous voulons mettre à profit ce temps pour être plus dans la compassion et l’entraide. Aider le vivant, sera une mission que nous nous efforcerons d’accomplir.

Il y a tellement de choses à faire

Aller dans les dispensaires, là où les personnes pourraient avoir besoin de soins, Jo excelle dans ce domaine. Nous voulons aussi donner de notre temps dans les refuges animaliers, notre fils Tao a été élevé dans ce sens et il est profondément habité par la protection de la nature. A l’école ses copains le remercient souvent de leur apprendre la vie animale…. Ils l’appellent « le naturaliste ». Pour Eric la nature est une seconde vie. La protection des tortues marines de Mayotte au sein de Sea Shepherd, le nettoyage des plages de son département et son périple en forêt amazonienne n’est que la continuité de ce qu’il est, il ne sera donc pas dépaysé.

Le syndrome de Greta

Que l’on ne s’y méprenne pas, notre lubie n’est pas venue à la suite des reportages encenseurs sur Greta Thunberg, adorable suédoise élevée dans du coton avec le confort et l’électricité à tous les étages. Elle prône la décroissance, et pour le coup on ne peut pas lui donner tort. Mais va dire à un Africain de l’est, ou à un enfant des bidonvilles que tout ce qu’elle a connu en confort ne sera pas pour lui, parce que la planète se meurt. Nous, occidentaux en avons bien profité. Ahh… on s’est bien marré, on a bien consommé, et maintenant que nous avons pompé la majeure partie des richesses de la terre, on va dire à l’autre partie de la planète qui crève la faim, que c’est fini et qu’il ne pourront pas pouvoir profiter du progrès dans lequel on se gave et on se vautre depuis tant d’années.

L’écologie… c’est vendeur

L’informatique et les réseaux sociaux ont été et sont encore les outils au quotidien de Mlle Greta. Elle parle devant des politiciens médusés qui deviennent subitement écolos soit par sympathie ou par pitié. Mais dans les faits, à part faire grève de l’école pas grand chose pour préserver la planète. Bref nous n’avons pas attendu Greta pour nous rendre compte que la planète va mal. Nous ferons nos actions comme nous l’entendons sans avoir de leçon à recevoir.

Et ce n’est pas la seule

Il y a aussi quelques blogueurs de voyages qui vous disent l’avion c’est pas beau, c’est sale, en essayant de nous culpabiliser, alors qu’ils ont fait cinq fois le tour de la terre en avion pour quelques followers de plus. Tout à coup, ils s’aperçoivent que ce n’est pas bon pour la planète et deviennent écolos parce que c’est dans l’air du temps. Heureusement, ils ont été stoppés malgré eux dans leur élan par la pandémie de la Covid-19, sinon, ils seraient toujours en train de tourner autour de la terre. Bon, ça c’est dit, mais fais ce que je te dis et fais pas ce que je fais…. ça va bien un moment.

On part en voyage...

Les préparatifs sont conséquents

Bref, après toutes ces considérations légèrement orientées envers tout ceux qui pensent détenir la vérité, il est temps pour nous de créer une nouvelle « To Do List » qui sera consacrée à lister l’équipement pour le camping car, afin d’être le plus autonome possible. L’électricité, le solaire, l’eau, les suspensions pneumatiques et tous autres aménagements essentiels seront à partir de maintenant notre quotidien… Mais tout cela, nous t‘en reparlerons prochainement dans un article dédié où nous te ferons visiter notre camping car tout équipé, prêt a partir.

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